Les bavures policières deviennent de plus en plus fréquentes dans le monde entier plus précisément au Togo. La dernière en date qui fait la Une des journaux actuellement s’est passée dans le canton de Bolou selon Pascal Edoh Agbove, président de l’Association des Ressortissants du Canton de Bolou pour le Développement (AREBOD).
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À en croire Pascal Edoh Agbove, le dimanche 30 juin 2024, un des agents de police a violenté une fille du village d’Agbadomé jusqu’à ce que cette dernière ne tombe dans le Coma. Selon Agbove, qui a donné plus de détails à LENEUTRE, après l’avoir contacté, la fille serait la copine de cet agent « indélicat ».
« Depuis quelques temps, les agents de police affectés au poste de police d’Alokoegbe, situé à 15 km à l’ouest de TSEVIE (P/Zio), plus précisément sur la route Tsevie-Keve ne cessent d’exercer des bavures de toutes sortes sur la population de cette localité située dans le canton de Bolou. Les jeunes policiers affectés dans ce milieu posent des actes indignes sabotant ainsi l’image de la police et du pouvoir central. Ce dimanche 30 juin 2024, après un match de football sur le terrain du lycée d’Alokoegbe, un des agents de police a violenté une fille du village d’Agbadome jusqu’à ce que cette dernière ne tombe dans le COMA. La fille s’appelle KPOLASSI Filo et serait la copine de l’agent de police en question », peut-on lire dans le texte de Pascal Agbove.
Violence à la suite d’une jalousie excessive ?
L’auteur des bavures policières sur la fille compte sur des personnes influentes du pays avant d’agir selon notre source. En outre, il aurait violenté la fille à cause d’une jalousie « indescriptible » ou « inexplicable ».
*Ce dernier est marié mais ne fait que sortir avec des filles dans le milieu avec arrogance que son père est une grande personnalité donc personne ne peut rien lui faire dans le milieu. Il a exercé la violence sur la fille pour le simple fait qu’il l’aurait vue avec un garçon après le match. Les interventions du frère de la fille n’ont pas pu le dissuader. Il menaçait d’utiliser les moyens de défense que tout corps détient sur lui. (…) La population est dépassée et les jeunes voulaient se révolter mais nos interventions ont calmé les esprits », a précisé Pascal Agbove avant de lancer un appel de secours.
« Nous passons par ce message pour lancer un SOS à l’endroit des organisations des droits de l’homme, des autorités politiques, administratives, judiciaires, de la sécurité et de la protection civile pour qu’une assistance d’urgence soit portée à la victime (…). Nous exigeons que l’auteur de l’acte (agent de police qui s’appellerait ALFA) au poste de police d’Alokoegbe soit sanctionné conformément à la rigueur de la loi », a-t-il conclu
La Rédaction