Transports et transits routiers : Le Togo et le Burkina Faso en réflexion pour une synergie d’action

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Le développement des infrastructures routières favorise le désenclavement des régions et l’interconnexion entre les Etats. Il permet également de fluidifier la circulation des personnes et des biens et donc stimule les échanges socio-économiques, voire culturels. Pour une synergie d’action dans un cadre bilatéral, le Togo et le Burkina Faso sont en réflexion depuis jeudi 01 septembre 2022 pour lever les obstacles liés à la sécurisation des transits routier et maritime.

Étaient présents à cette rencontre d’échange, le préfet du golfe de Lomé, Kossi Dzinefa Atabuh, le ministre en charge du commerce, Kodzo Adedze, le ministre en des transports routiers, Affoh Atcha-Dédji et une délégation burkinabé conduite par Mahamoudou ZAMPALIGRE, ministre des transports, de la mobilité et de la sécurité routière.

Placé sous le thème : « le corridor Lomé- Cinkassé – Ouagadougou : un trait d’union entre le Togo et le Burkina Faso », cette rencontre d’échange constitue une occasion pour les organisateurs de parcourir les difficultés relatives au transit routier et maritime afin de proposer des solutions pour résoudre au mieux ces problèmes sur ce corridor. Ouverts par le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires, Affoh Atcha-Dédji, les travaux de cette rencontre vont durer deux jours.

Dans son discours d’ouverture, le ministre Affoh Atcha-Dédji précise qu’à la croisée de deux grands corridors économiques de l’Afrique de l’Ouest, le corridor Abidjan-Lagos et le corridor Lomé-Cinkassé-Ouagadougou, le Togo veut apporter sa participation dans le développement du transport routier de la sous-région.

« Dans le but de renforcer davantage les échanges entre le Togo et les pays de l’hinterland en général et en particulièrement entre le Togo et le Burkina Faso, le gouvernement togolais a entrepris depuis quelques années des réformes pour améliorer et surtout faciliter le transport et transit routier sur ces corridors notamment celui de Lomé-Ouagadougou » a indiqué Affoh Atcha-Dédji.

Pour Mahamoudou ZAMPALIGRE, le ministre des transports, de la mobilité et de la sécurité routière, le Burkina Faso a fait du port automne de Lomé son premier port de transit, en témoigne le volume de marchandises importées depuis plus d’une dizaine d’années, soit 39% du trafic global en 2021 estimé à environ 4 897 157 tonnes. Cependant précise-t-il, il faut assainir la chaine des transports, travailler à la facilitation des transports, à l’amélioration des conditions de passage portuaires.

« Depuis un certain temps, des difficultés liées à l’accès au fret et à l’acheminement des marchandises vers le Burkina Faso par le corridor togolais sont récurrentes. La rencontre constitue pour nous une occasion de parcourir ces difficultés et de proposer des solutions à même de résoudre au mieux ces problèmes sur ce corridor » a laissé entendre le ministre burkinabé, Mohamoudou ZAMPALIGRE.

Quant au préfet du golfe de Lomé, Kossi Dzinefa Atabuh, cette rencontre bilatérale est une ambition pragmatique et une volonté manifeste des deux chefs d’ETAT pour le bonheur de leurs citoyens. « Les conclusions de vos assises permettront sans nul doute de renforcer davantage les transactions entre les opérateurs économiques de nos pays pour le bonheur de nos populations respectives face au défi mondial de la cherté de la vie » a souligné Kossi Dzinefa Atabuh.

Pour rappel, la gestion du fret ; la tarification du transport de marchandises et multiplicité d’intermédiaire ; l’application du Règlement 14 avec des véhicules transformés et hors gabarit dans la circulation et l’accès des transporteurs au transport inter-Etats de passagers seront au cœur de cette rencontre d’échange.

Marc GNAZOU

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