1 ère session de la cour d’assises de Kara : 25 dossiers au comptoir

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La cour d’assises de Kara a ouvert ce lundi 06 février ses audiences de la 1 ère session 2023 en présence de diverses personnalités dont le préfet de la Kozah Bakali Hèmou Badibawou, le représentant du garde des sceaux, monsieur Tagba Koffi, le directeur de la législation et directeur de l’accès au droit et à la justice par intérim ; les magistrats, avocats et membres du juré n’étaient pas du reste.

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À cette session sont inscrits 25 dossiers, dont 04 relatifs à des assassinats, 03 pour d’homicide volontaire, 06 liés au viol, complicité de viol et tentative de viol, 02 pour pédophiles, 02 pour vols aggravés en bande organisée, tentative de vols aggravés, de violences aggravées, détention illégale d’arme à feu et groupement de malfaiteurs, 01 pour détournement de derniers publics, 01 lié à l’inceste, 01 pour proxénétisme, 01 lié aux violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention homicide, 02 pour traite et complicité de traite de personnes, 01 pour tentative d’infanticide et 01 pour tentative de parricide. Pendant deux semaines, ces audiences publiques jugeront ces individus renvoyés devant la Cour en matière pénale.

L’ouverture de la session a été présidée par le président de la cour d’appel M Kutuhun Kossi en présence de l’avocat général M Ali Essodon, procureur général de ladite cour. À en croire le président de la cour d’appel, l’organisation de cette session satisfait non seulement à une exigence de la loi, mais elle répond aussi à l’un des soucis majeurs et constants du garde des sceaux qui est d’organiser au moins une session d’assises chaque année afin de résorber le nombre sans cesse croissant des affaires criminelles dont les juridictions sont régulièrement saisies.

« Il faut néanmoins souligner que la tenue effective de cette session semblait encore peu probable il y a quelques semaines lorsque nous prenions fonction le 14 novembre 2022 en tant que président de la cour d’appel de Kara, et ceci en raison des moyens financiers, matériels et humains que cela implique et qui étaient encore loin d’être maîtrisés ou acquis. Mais aujourd’hui, c’est chose faite grâce au soutien et à l’appui financier de l’Etat » a laissé entendre Kossi Kutuhun, président de la cour d’appel de Kara.

Notons que cette session a été possible grâce au co-financement de l’Etat et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Deux affaires sont inscrites au rôle pour le compte de cette journée.

Marc GNAZOU

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